Damnatio Memoriae

Avatars illustrés - interdit aux moins de 16 ans

Londres, 1851.Il vous est apparu en rêve : resplendissant, parfait. Aucune forme, ni même de sourire. Rien de vivant vraiment, si ce n’est cette merveilleuse lumière qui vous donne envie de vous vouer corps et âme à cette magnifique et puissante entité. Vous l'avez entendu vous donner son nom, l'avez senti ne faire qu'un avec votre âme. Qu'il s'agisse d'Atoum, Shou, Tefnout, Osiris, Nephtys, Isis ou Seth, vous avez senti qu’il vous correspondait. Soudain, vous vous êtes senti entier comme jamais auparavant dans votre vie. Probablement fervent anglican, cela n'a toutefois plus d'importance à vos yeux, pas plus qu’à ceux des inconnus qui vous ont contacté quelques jours plus tard et se sont présentés à vous comme les adeptes de cette étrange déité. Une adresse inconnue, griffonnée sur un papier, vous indique que vous êtes attendu. Vous pouvez douter, les rejeter, mais vous finirez par accepter leur offre. Retrouver ces individus devient une évidence, peu importe votre genre, votre âge ou votre rang.— lire la suite

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Almost there (ft. Aspasia Gaki)
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Katherine De Hastings
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Katherine De Hastings
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Almost there
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Il avait fallu patienter que ses blessures guérissent.
Elles étaient à vrai dire superficielles et se contentaient de piquer, là où Katherine avait vu d'autres adeptes se vider lentement de leur sang ou se découvrir incapables de se relever après s'être cognés trop durement le crâne. En réalité, tout le souci de sa propre position venait de leur visibilité.

Le repos imposé par le rouge qui griffait sa peau était factice. La Haute Prêtresse de Nephtys avait passé la majorité de ses journées au sein de son sanctuaire, à faire appliquer les directives d'Atoum et à communiquer avec son duo via son familier pour coordonner le tout.
Le travail se révélait sans fin et même à son retour dans la société il lui semblait n'avoir grignoté qu'une petite bouchée des objectifs fixés durant la dernière réunion des Hauts Prêtres.

L'aristocrate s'efforçait de faire abstraction de sa propre responsabilité dans celle-ci. Si elle avait su mieux résister...
Mais elle n'avait pas su mieux résister.
Ainsi son regard se tournait obstinément devant elle.

La Haute Prêtresse avait encore jonglé un temps entre ses multiples responsabilités mais aussi pour récupérer sa place à la haute et légitimer son absence. Les inquiétudes de ses pairs nobles se révélaient plus et moins sincères et certains se trouvaient effectivement très curieux de savoir ce qui avait bien pu clouer au lit Lady De Hastings.

Lorsque Katherine laissa la chaleur du bain apaiser les courbatures et guérir la fatigue, elle se rappela finalement d'engagements qu'il lui était désormais possible d'honorer.


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Elle était venue seule ; l'âge commençait à lui permettre certaines excentricités et Katherine avait de toute façon laissé courir le bruit qu'elle ne tarderait pas à cueillir une petite fleur prometteuse au milieu de la boue de Whitechapel.

Sa robe et ses riches atours juraient tout autant avec le lieu qu'avec le reste de la clientèle. Les seules pierres précieuses qui ornaient son poignet valaient parfois plus que la toilette toute entière de l'une de ces petites bourgeoises ; l'aristocrate se surprit à se consoler qu'au moins elle n'avait pas à souffrir de la présence des hommes ici.

La soirée était en effet dédiée à la gente féminine : en conséquence, les plats étaient plus doux et aucune fumée ne venait polluer l'air – un bien fou lorsque l'on fréquentait d'ordinaire le malfamé Sir Greyson et son inépuisable réserve de cigares. Les chanteuses se présentaient également avec décence sur scène ; le cabaret se targuait de ne pas prostituer ses filles mais Katherine devinait que le désir des hommes se monnayaient également dans le simple plaisir de regarder.

La duchesse douairière préférait quant à elle écouter.

Il était agréable d'enfin profiter de la voix de madame Gaki plutôt que d'entendre madame Parthena et son esprit sénile chanter les louanges de sa muse-sirène jusqu'à perdre son souffle.

Katherine n'avait pas annoncé sa visite ce soir au Hideout principalement car elle avait souhaité ne pas laisser le loisir à la chanteuse grecque de s'y préparer. La représentation qu'elle donnait présentement scella toutefois la décision de la Haute Prêtresse, qui ne se leva pas de sa table à la fin de la prestation et appuya un regard entendu sur madame Gaki lorsque cette dernière quitta ensuite la scène.
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C’était le genre de soirée qu’Aspasia préférait au Hideout, celle où il n’y avait que des femmes. On lui demandait de porter des habits bien moins échancrés, et un maquillage beaucoup plus subtil. Elle pouvait profiter d’un kaftan beige au-dessus de ses jupons, la couleur douce, les motifs floraux, tout était moins criard que quand il fallait attirer le regard d’un parterre d’hommes. Et puis la musique… Accompagnée d’un bouzouki et d’un piano, dans un mélange entre orient et occident, Aspasia égrenait des chansons plus lancinantes. Les grands soirs on lui demandait de faire le show, de s’agiter sur scène en embrassant d’un geste la foule, mais sa voix n’était pas faite pour beugler. Le soprano colorature de la grecque était souple mais fragile, il convenait beaucoup mieux à des chansons susurrantes comme on en fait en orient qu’aux traditionnelles ritournelles de cabaret qui demandaient de s’époumoner sur une musique à tue-tête.

La grecque n’enviait pas, car c’était là un vilain défaut, mais il n’était pas tout à fait faux d’affirmer qu’elle aurait voulu connaître l’expérience des chanteuses d’opéra dont la voix était le joyau du spectacle. Au Hideout, qu’elle le veuille ou non, c’était Aspasia toute entière qui était mise en valeur, pas comme un objet de désir – encore que – mais comme une sorte de trophée rapporté des colonies, l’habitante d’horizons imprenables dont beaucoup d’anglais ne faisaient que rêver. Surtout les femmes présentes ce soir qui pour l’écrasante majorité ne mettaient que rarement un pied en dehors de Londres.

Une se distinguait des autres apparemment car, pendant un entracte où Aspasia ajustait le khôl autour de ses yeux, elle entendit une de ses collèges lancer :
- Il y a une dame vraiment fortunée dans la salle ! J’avais jamais vu des bijoux pareils !
- Celle avec les cheveux roux ?
- Oui !

L’espoir était un luxe et la grecque avait décidé de ne pas en payer le prix, mais ces mots lui firent tourner la tête. Elle avait tâché de se convaincre ces derniers temps qu’elle ne craignait pas du tout que Madame de Hastings de la recontacte jamais. Après tout, il ne fallait pas trop se faire d’illusions, la femme devait être très occupée, elle avait probablement complètement oublié jusqu’à l’existence même d’Aspasia, ce qui aurait été compréhensible pour un personnage de son rang.
La grecque savait que Madame de Hastings était en vie, et avoir la certitude qu’aucun Haut-Prêtre n’avait payé de son sang les évènements du bal était largement suffisant pour elle. En demander plus aurait été de la gourmandise.

Pourtant, les mots des danseuses ravivèrent une flamme dans l’esprit d’Aspasia. Tout n’était allé que de mal en pis depuis le bal, elle aurait pu faire avec un peu de bonne fortune…
Ce fut cependant d’un pas mesuré que la grecque revint sur scène. Après tout, il y avait beaucoup de femmes rousses à Londres, n’est-ce-pas ?

Lentement, comme elle le faisait souvent, Aspasia laissa son regard se promener dans le public. Les lumières étaient moins fortes qu’à l’accoutumée, et le cœur de la grecque manqua un battement quand elle reconnut Madame de Hastings. Elle regarda une seconde fois, pour bien s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé, environ une dizaine de minutes plus tard. C’était bien la Haute-Prêtresse de Nepthys.

Si on escomptait ces deux œillades dans la vague direction de la duchesse douairière, Aspasia se concentra pas sur elle. Si elle avait cerné rien qu’un peu Madame de Hastings elle était persuadée que celle-ci n’apprécierait pas être fixée avec de grands yeux de chiens battus, et la grecque ne voulait pas paraître désespérée. Elle voulait bien faire son travail. Elle voulait qu’il plaise et qu’on la reconnaisse pour celui-ci. Alors elle fit comme d’habitude. Peut-être s’appliqua-t-elle un peu plus, mais elle suivit les chansons prévues, ne donna pas dans des vocalises excentriques ou quoi que ce soit de la sorte. Elle salua, comme chaque soir, et intercepta le geste de Madame de Hastings d’une œillade. Il fallait qu’elle retourne en coulisses, elle ne pouvait rester plantée là à s’assurer qu’elle n’avait pas eu la berlue, mais une fois avec ses comparses Aspasia dut couper court à leurs habituelles congratulations de fin de spectacle.

- Je crois qu’une cliente m’a appelée.
Glissa-t-elle à ses collègues avant de s’éclipser. Elle s’assura que son chignon tenait bien en place – rien ne faisait plus mauvais genre que d’avoir une coiffure débraillée.
En s’approchant de Madame de Hastings, Aspasia eut cruellement conscience de la simplicité de sa propre tenue, de l’absence de bijoux sur sa personne qui ne soient pas en toc, bref, du dénuement de l’établissement dans lequel elle travaillait par rapport à la superbe glaciale de la duchesse douairière.
Mais leurs deux dernières entrevues n’avaient pas été désastreuses et Hastings ne serait pas venue si elle ne savait pas absolument à quoi elle s’exposait, alors la grecque se contenta d’une révérence courtoise.

- Madame. Je suis heureuse de voir que vous semblez vous porter au mieux.
« Au vu des circonstances » aurait-elle voulu ajouter, mais c’était implicite. Impossible de parler ici de ces choses-là.
- J’espère que la soirée vous a été agréable. Que puis-je pour vous ?

Elle ne jouait pas aux ingénues, comme si elle avait oublié l’offre de la Haute-Prêtresse de Nephtys, sans vouloir non plus se montrer impolie en entrant directement dans le vif du sujet. Elle était véritablement au service de Madame de Hastings, et le serait bientôt plus littéralement si tel était le vœu de la femme, aussi se décida-t-elle de lui laisser toutes les cartes sur la façon dont allait se dérouler la suite de la conversation.
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L'attente, heureusement, ne dura pas. La Haute Prêtresse de Nephtys avait beaucoup à gérer depuis l'intervention apocalyptique du Serpent et malgré tout, avait également choisi de le consacrer à la parole donnée à une jeune initiée plusieurs mois auparavant.
À l'origine simple arrangement que la duchesse douairière avait prévu d'exploiter pour le bien du fragile équilibre de l'alliance inter-Cercle, la perspective de mécénat se révélait aujourd'hui alléchante : la Notos avait tout le potentiel de plaire parmi des dames qui n'avaient jamais vu du monde que la campagne de l'Angleterre et le brouillard de Londres.

Katherine rendit un hochement de tête respectueux face à la révérence de bonne volonté de l'étrangère.

« Madame. Je suis heureuse de voir que vous semblez vous porter au mieux. J’espère que la soirée vous a été agréable. Que puis-je pour vous ?  »

Le regard de l'aristocrate scanna l'adepte. Cette dernière ne semblait souffrir d'aucune blessure ; ou, à défaut, le camouflait à merveille.
Parthena n'aurait de toute façon jamais manqué de faire savoir au monde entier sa douleur si sa précieuse muse avait subi le moindre maux.

« La soirée m'a été agréable. Si je dois me fier à votre performance, j'ose avancer que vous vous portez comme un charme. »

Le miel caressait l'ego sans s'en cacher. Katherine ne songeait pas que l'adepte soit dupe – elle faisait preuve de trop de sagacité lors de leurs échanges – ; en revanche, elle profitait bel et bien de l'occasion pour mieux explorer le personnage que constituait la chanteuse de cabaret.
Parthena la vantait douce, talentueuse, humble ou encore bienveillante ; la Haute Prêtresse de Nephtys souhaitait désormais l'expérimenter par elle-même.

« Je vous en prie, asseyez-vous. » Invita l'aristocrate d'un geste de main, comme si elle se trouvait à sa propre table et à sa propre maison.

Leur discussion était effectivement susceptible de durer.

« Lors de nos précédentes rencontres nous avons évoqué la possibilité d'un mécénat. Cela figure-t-il toujours dans vos intérêts ? »

La bienséance l'amenait à poser la question bien que la duchesse douairière n'admettait aucunement que l'on puisse rejeter une telle offre.

« Quelles seraient vos attentes dans cette perspective ? »

La promesse au sujet du mari divorcé de madame Gaki n'était pas non plus tombée dans l'oubli ; c'est sciemment que Katherine choisissait de ne pas l'aborder d'elle-même – et sinon pas immédiatement.
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- Je vais bien, je vous remercie.

Répondit Aspasia sobrement. Ce n’était pas tout à fait vrai. C’était même très loin de la vérité : Annabeth était morte, la grecque avait terni sa réputation en rentrant en sang après le bal et elle attendait désespérément la venue de Madame de Hastings, tout en abandonnant l’espoir de jamais la revoir un peu plus chaque jour.

Mais rien de cela ne filtra, ni dans le ton ni dans l’expression de la grecque. On n’attendrait sûrement pas d’elle qu’elle flanche au moindre vent violent dans le milieu où Madame de Hastings comptait peut-être l’introduire.

Après y avoir été invitée, Aspasia tira une chaise et s’assit, bien droite, ses mains gantées posées sur ses genoux. Elle écouta Katherine parler sans la lâcher du regard. Dans les lumières plus tamisées de la salle, les iris de la grecque apparaissaient presque noires, ce qui ne permettait pas de lire plus aisément sur son visage aux expressions jalousement gardées. Elle était l’incarnation de la patience et de la politesse en cet instant. « Tellement parfaite qu’elle en est insupportable » avait une fois lancé une de ses collègues. La grecque ne pouvait pas lui en vouloir, elle était parfois elle-même lasse des standards auxquels elle se tenait.

Était-ce un nouveau test ? Madame de Hastings avait jeté la balle dans le camp d’Aspasia et elle ne savait qu’en faire, mais il lui fallait dire quelque chose. Elle déglutit et se lança, d’une voix égale :

- Tout à fait, Madame. L’attention que vous portez à ma performance m’honore. Quant à mes attentes… Je ne crois pas que la négoce soit un de mes talents, et je suppose que vous souhaitez poser vos conditions avant toute chose mais voilà : je souhaite les avantages qui viendraient avec votre appui, mais ne désire attirer aucune sorte de mauvaise attention. Je sais l’image qui peut être jetée sur ma profession…

Sous-entendu : elle ne comptait pas se prostituer, ni profiter de sa position pour tenter de rafler un riche parti.

- Pour être tout à fait honnête avec vous, Madame, je crois que mes attentes sont prosaïques. J’aimerais chanter et habiter dans des conditions décentes.

Aspasia s’humecta les lèvres, tentant de trouver les sous-entendus les plus subtils pour évoquer le bal d’automne. C’était futile, personne ne leur prêtait attention, mais on n’était jamais assez prudente sur un sujet pareil.

- Il y a peu, je suis rentrée tard et blessée chez moi. Mes voisins ont vite commencé à dire des choses. Heureusement, je ne suis dans les dettes de personne, le Professeur Predmore m’a aidée. Il m’a dit être de vos connaissances.

La grecque le dit comme si elle n’en était pas tout à fait sûre, comme si elle songeait « que le monde est petit ».

A nouveau, l’honnêteté semblait la meilleure stratégie à Aspasia. Si Madame de Hastings découvrait quoi que ce soit d’elle-même, la grecque passerait pour une menteuse, et elle aurait sacrifié son travail au cabaret pour rien. Non, mieux valait mettre cartes sur table. Si la duchesse douairière ne voulait pas d’elle, au moins elle n’avait pas compromis sa position dans son emploi actuel.
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